La Suisse est-elle vraiment meilleure que l'Allemagne ? La réponse pourrait vous surprendre !
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Stars (1 / 1) 27.01.2025 08:15 von Julia Symbolbild imago
La Suisse est-elle meilleure que l'Allemagne ? Avant les élections fédérales en Allemagne, on remarque que de nombreux médias allemands font régulièrement des comparaisons avec la Suisse, qui est souvent présentée sous un jour particulièrement positif. Alors que l'Allemagne est en pleine crise politique et économique, la Suisse semble vivre une période d'admiration - c'est ainsi que les Allemands voient actuellement la Suisse :
Stabilité grâce aux compromis - l'art suisse de la collaboration
En Allemagne, les conflits politiques entraînent souvent des crises majeures, comme on peut le voir actuellement : la soi-disant coalition des feux tricolores entre le SPD, les Verts et le FDP s'est effondrée, rendant les nouvelles élections inévitables. Dans ce contexte, des comparaisons avec la Suisse s'imposent. Le journaliste suisse Matthias Daum explique dans le journal allemand "Die Zeit" que la Suisse se distingue par sa stabilité politique et sa capacité à faire des compromis. Le Conseil fédéral suisse fonctionne comme une équipe où des partis de gauche à droite collaborent. Ce "système de consensus" oblige les politiciens à trouver des solutions plutôt qu'à se bloquer mutuellement. Malgré des débats politiques houleux, les décisions essentielles en Suisse sont prises de manière calme et efficace. Mais ce n'est pas seulement cela qui fait le succès de la Suisse !
Pas de collaboration avec l'AfD
En Allemagne, malgré le succès électoral massif de l'AfD, les autres partis continuent de rejeter catégoriquement toute collaboration avec le parti de droite populiste. La chef de l'AfD, Weidel, a récemment demandé la fin de ce "mur de feu", alors que la CDU a laissé entendre vendredi qu'un possible changement de sa politique migratoire n'exclurait pas une collaboration avec l'AfD. Comme l'explique Daum, l'Allemagne pourrait apprendre beaucoup de la Suisse. En Suisse, les partis populistes de droite comme l'UDC sont intégrés dans les responsabilités, au lieu d'être exclus. Cela oblige ces partis à respecter les règles communes. Cette capacité à trouver des compromis est le résultat de nombreuses années d'expérience et de travail acharné et est devenue une réalisation suisse.