Un nouveau conflit a éclaté entre le FPÖ et l'ÖVP pendant les négociations de coalition en cours. Le déclencheur : les demandes du chef de l'ÖVP, Christian Stocker, pour un changement de cap du FPÖ. Maintenant, Kickl réplique :
Le chef du FPÖ, Herbert Kickl, s'est montré irrité par l'approche de Stocker. Dans un post sur Facebook, Kickl a critiqué le fait que de telles demandes soient communiquées par les médias plutôt qu'en interne. "On attend d'un partenaire de négociation qu'il cherche d'abord le dialogue direct", a déclaré Kickl. Stocker avait expliqué lors d'un entretien en off avec des journalistes qu'un gouvernement ne pourrait être formé que si le FPÖ "se déplaçait de l'extrême droite vers le centre". Il a également exigé des engagements clairs en faveur de l'UE, de la démocratie libérale et de la liberté des médias, ainsi qu'une lutte résolue contre l'antisémitisme.
Ces déclarations ont suscité de vives critiques au sein du FPÖ. Les chefs de parti régionaux ont accusé Stocker de nuire aux négociations de coalition. Le chef du FPÖ de Styrie, Mario Kunasek, a averti : "De telles déclarations mettent en danger la base des négociations constructives." Kunasek a appelé l'ÖVP à reconnaître les changements de rapport de forces suite aux élections législatives et à faire preuve de plus de volonté de compromis. Marlene Svazek, chef du FPÖ de Salzbourg, s'est également montrée irritée. Elle a qualifié l'approche de Stocker de "coup de force médiatique" et a souligné que les négociations sérieuses devraient se dérouler autour de la table des négociations et non pas à travers les médias.